La bande originale d’un monde en commun ? Lignes graves et plus légères, collectifs et solos, l’œuvre reflète la mission de l’AFD mais aussi sa diversité : le kanoun vient d’Afrique du Nord, le morin khuur de Mongolie (il est à ce titre l’un des chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité de l’UNESCO), le guzheng de Chine, les percussions d’Amérique du Sud et de différentes régions de l’Afrique. L’orchestre à cordes convoque plutôt l’Europe et le piano électrique les États-Unis.
« J’ai essayé dans ce morceau de faire passer plusieurs émotions : la lumière, l’espoir, la force et le vivre ensemble, explique Thomas Roussel. Un mouvement très évident en cette année spéciale. Car ce projet a été aussi pour nous, musiciens, l’occasion de jouer de nouveau ensemble, ce qui n’était pas arrivé depuis février dernier… Et nous avons pris beaucoup de plaisir à le faire avec des musiciens du monde entier ! »